Tag Archives: adolescence
Dans la forêt . Jean Hegland
Deux soeurs tentent de survirent dans leur maison familiale au coeur de la forêt alors que la planète est épuisée et que la civilisation s’effondre. Une lecture tour à tour exaltante, hypnotisante et très dérangeante. J’ai refermé le livre perplexe, déstabilisée, tiraillée entre l’admiration et la déception…
Le champ de bataille . Jérôme colin
Ah l’adolescence…Parfois on la traverse sans heurts et sans séquelles, mais bien souvent on y laisse des plumes. Mais quant est-il des parents ? Comment vivent-ils le passage fulgurant de l’enfance à l’âge adulte de leur progéniture ? Pour le narrateur de Jerôme Colin, père du jeune Paul (15 ans), cette étape s’apparente à un champ de bataille. C’est explosif, subtil, émouvant et plein d’humour !
My absolute darling . Gabriel Tallent
My absolute darling, tout à la fois insoutenable et captivant, nous interroge sur les liens qui unissent et désunissent un père et une fille enfermés dans une relation passionnelle et toxique. D’une noirceur absolue, le récit sonde la dérive de l’âme humaine et porte le malaise à l’incandescence. Ouvrir ce roman, c’est accepter d’être remué(e), dérangé(e), emporté(e) par un torrent de violence, un tsunami émotionnel. Gabriel Tallent donne vie a une héroïne comme on en voit peu, troublante et inoubliable.
A la rencontre des éditions Rageot !
“Une diversité de textes, de genres et d’auteurs, mais toujours une même ambition : proposer aux lecteurs les clés pour découvrir le plaisir de lire au cœur de livres qui permettent de mieux appréhender le monde…” : Telle est la patte de Rageot, maison d’édition consacrée depuis plus de 70 ans à l’édition de romans pour la jeunesse. La directrice Murielle Coueslan nous éclaire sur son métier et nous livre quelques conseils lecture !
A la rencontre des libraires : troisième escale à Charlieu (42)
Aujourd’hui mercredi, je vous propose une rencontre placée sous le signe de la littérature Jeunesse. Rendez-vous à Charlieu où la librairie Le Carnet à Spirales nous ouvre les portes. Cécile Babois, libraire et membre du réseau PAGE, nous livre quelques conseils lecture pour les jeunes lecteurs. Bonne rencontre !
Lucy in the sky . Pete Fromm
Dans cette comédie enjouée et intelligente, Pete Fromm capture l’essence de la litanie adolescente où malaise, peur et curiosité entrent en contradiction. A quatorze ans, Lucy Diamond est énergique, indépendante et jamais à court de vannes. En pleine métamorphose vers l’âge adulte, elle teste la texture et les frontières du nouvel univers qui s’offre à elle. Pete Fromm réussi un portrait de fille comme on en voit rarement : euphorisant, sans filtre et bien loin des clichés.
Roman jeunesse (+13) : Songe à la douceur. Clémentine Beauvais
Romance tout en vers librement inspirée d’une œuvre de Pouchkine (Eugène Onéguine), Songe à la douceur est une véritable prouesse qui bouscule la littérature jeunesse. Un grand slam énergique où cohabitent des alexandrins d’illustres poètes et des conversations textos. Un mariage improbable et périlleux que Clémentine Beauvais réussi avec une facilité déconcertante.
Continuer . Laurent Mauvignier
Voyage initiatique d’une quadra aux prises avec un adolescent à la dérive, Continuer nous emmène au cœur des montagnes du kirghizistan. Histoire d’amour entre une mère et son fils doublée d’un roman d’aventures parcouru de grandes envolées cinématographiques, ce livre fait galoper les émotions de bout en bout. Un très beau portrait de femme et une belle réflexion sur le rejet des autres. Tenter de réhabiliter ce qui nous effraie pour continuer à aimer la vie, telle pourrait être la devise de ce roman.
Le bon fils . Denis Michelis
Le Bon fils est un roman étrange qui oscille entre comédie, thriller psychologique et récit fantastique, dans l’esprit du film Harry, un ami qui vous veut du bien. Les relations parent-enfant et les “joies” de l’adolescence y sont abordés avec justesse et humour. Si d’emblée j’ai été séduite par des dialogues père-fils aussi drôles que saisissants de réalisme et par la tournure un peu fantastique du roman, mon enthousiasme a été freiné par l’emploi de métaphores qui rendent le récit trop confus à mon sens.